LFP ‍: Aulas devait passer à la trappe, petites magouilles entre amis

LFP : Aulas devait passer à la trappe, petites magouilles entre amis

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Au fil des heures, les langues se délient sur les circonstances qui ont abouti à l'annulation de l'élection du Conseil d'Administration de la LFP. Et à priori, c'est en apprenant que Jean-Michel Aulas risquait de passer à la trappe que des présidents ont finalement quitté la salle afin que le quorum ne soit pas atteint...et le vote repoussé.

On ne sait pas s'il faut en rire ou en pleurer, mais le football français s'est encore bien ridiculisé ce mercredi. Alors que tout était prêt pour la désignation du nouveau Conseil d'Administration de la Ligue de Football Professionnel, et l'annonce du nouveau président, le vote a tourné à la pantalonnade. Selon RMC, qui a obtenu des détails sur cette journée, à l'initiative de Bertrand Desplat, président de Guingamp resté fidèle à l'UNFP, les présidents de Lorient, Bastia, Rennes, Caen et Montpellier ont décidé de joindre 18 clubs de Ligue 2 afin d'imposer huit candidats au conseil d'administration de la LFP (Paris, Monaco, Lorient, Guingamp, Rennes, Montpellier, Dijon et Caen)

Dans le camp de la Première Ligue, on a également décidé de désigner huit candidats, dont aucun de Ligue 2 et qui fait la part belle aux gros clubs (Paris, Lyon, Angers, Toulouse, Nice, Lille, Bordeaux, Monaco). Sauf que dans un camp il y avait 27 clubs de L1 et L2 contre 13 seulement dans celui de la Première Ligue. Conscient que les choses tournaient mal pour eux, les onze présidents de Ligue 1 et deux de Ligue 2 (Reims et Ajaccio) ont décidé de quitter la salle, ce qui fait que le quorum n'était plus atteint et donc que le vote ne pouvait plus avoir lieu. Un tour de passe-passe clairement tordu de la part des clubs des deux camps qui vont cependant devoir changer de méthode lors de la prochaine élection le 11 novembre. En effet, ce jour-là, le quorum ne sera plus nécessaire pour organiser le vote. D'ici cette date, Didier Quillot souhaite aboutir à un accord entre les différentes parties, le directeur général étant conscient de l'image déplorable donné par les présidents des clubs de football français.