OM-OL rejoué dans un Vélodrome bouillant, Grosso n'a pas le choix

OM-OL rejoué dans un Vélodrome bouillant, Grosso n'a pas le choix

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La commission des compétitions de la LFP se prononcera jeudi sur le sort du match OM-OL, qui devrait logiquement être fixé à une nouvelle date. Mais les conditions du match (lieu, public) sont encore à définir.

Tandis que Jean-Michel Aulas est à deux doigts de réclamer la défaite de l'Olympique de Marseille sur tapis vert et que Vincent Ponsot exige que le match OM-OL soit à jouer sur terrain neutre, la commission des compétitions de la Ligue de Football Professionnel va se réunir jeudi. Elle décidera logiquement de la date du match, probablement début décembre et pourrait également se prononcer sur les conditions de la rencontre (lieu, huis clos ou pas).

De son côté, la commission de discipline de la LFP s’est saisie des incidents en tribunes qui concernent les supporters de l’OL mais le dossier a été mis en instruction et sera jugé le 22 novembre. Dans ce contexte, le staff et les joueurs de l’Olympique Lyonnais se préparent à tous les scénarios… y compris celui de retourner à Marseille dans un mois pour jouer l’Olympico devant un Vélodrome bouillant. Ce scénario serait d’ailleurs le plus logique selon Benoit Trémoulinas, lequel a expliqué sur l’antenne de la Chaîne L’Equipe que Fabio Grosso devrait se préparer mentalement à cela.

Un match à rejouer à Marseille et en public ?

« L’incident aurait pu être beaucoup plus grave, Fabio Grosso aurait pu perdre un œil. Malgré tout, je pense qu’il saura faire la part des choses. Il y a un match à venir à Marseille et je pense qu’il voudra être là. Bien sûr qu’il a été choqué, sa famille, sa femme ont été choqués. Mais à mon avis, c’est un compétiteur, c’est l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais, il a des devoirs pour faire remonter cette équipe. Il devra être présent face à l’OM. J’espère juste que cette fois, du trajet au point A ou point B, il y aura plus de moyens » a lancé Benoit Trémoulinas avant de s’attarder sur les moyens déployés par l’État pour protéger ce genre d’évènement.

« Bizarrement, les moyens, on les met pour des manifestations ou autre. On sait que le choc OM-OL est un choc à haut risque. On ne peut pas mettre beaucoup de moyens sur un évènement comme celui-ci ? » s’est interrogé l’ancien défenseur des Girondins de Bordeaux, du FC Séville et de l’Equipe de France. Selon lui, ce genre d’évènement en France devrait être pris beaucoup plus au sérieux par l’État et les forces de l’ordre afin d’éviter ce genre d’incidents qui peuvent vite virer au drame lorsqu’ils sont mal préparés et encadrés, comme ce fut visiblement le cas dimanche soir. Quels seraient les discours cette semaine si Fabio Grosso avait perdu un œil dans le bus de l’OL en direction du Vélodrome avant le match contre l’OM alors que sur certaines vidéos, les forces de police semblent étrangement laxistes voire passifs.