Droits TV ‍: Mediapro ose se mêler de l'appel d'offres

Droits TV : Mediapro ose se mêler de l'appel d'offres

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Il y a maintenant 3 ans, Mediapro décidait en pleine saison de ne plus payer les droits tv de la Ligue 1, s'en allant sans être inquiété plus que ça. Jaume Roures, patron du média, n'a cependant pas dit son dernier mot.

Le football français est passé par des moments très difficiles ces dernières années, entre la crise sanitaire et le fiasco Mediapro. Parti en cours de saison, le média avait laissé dans le pétrin la Ligue 1 et ses droits, qui avaient dû être redistribués en urgence. Alors que le championnat de France va remettre en jeu ses lots de diffusion dans quelques jours, Mediapro rode toujours et pourrait bien se laisser tenter de jouer un rôle. Pour lâcher les droits internationaux, la Ligue espère un montant de 200 millions d'euros. Irréaliste pour Jaume Roures, qui se permet de faire la leçon à Vincent Labrune.

Mediapro toujours intéressé par la Ligue 1 

Lors d'une interview accordée à L'Equipe, le patron de Mediapro a avoué envisager un retour dans le paysage médiatique français même si ce ne sera pas à n'importe quelles conditions. « Le chiffre de 200 millions avancé par la LFP est loin d’être réaliste. On est actuellement sur un chiffre très bas avec 80 millions par an. C’est loin d’être réaliste, ce chiffre. 1 milliard d'euros pour les droits globaux ? Je crois que ce n’est pas possible. La situation du marché est difficile. Il faut aussi regarder la situation économique et le rôle de la Ligue 1 parmi les ligues européennes », a notamment indiqué Jaume Roures, qui estime que le championnat de France a perdu pas mal de sa valeur, surtout après des départs importants comme ceux de Neymar Jr et Leo Messi. Cela pourrait être bien pire si Kylian Mbappé en faisait de même à l'été 2024. Sans compter les performances européennes des clubs tricolores, qui rappellent que la Ligue 1 est vue de l'extérieur comme un championnat mineur en Europe. Désormais, place aux enchères avec le grand lancement de la bataille pour les droits TV cet automne. Les grands favoris en France restent Canal+, beIN Sports et Prime Video.