« ‍A Marseille on te siffle, à Saint-Etienne on t’applaudit ‍»

« A Marseille on te siffle, à Saint-Etienne on t’applaudit »

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Ce dimanche, pour le dernier match de l’année en France, Marseille recevra Saint-Etienne dans un Vélodrome qui n’a tout de même pas été gâté en 2012, si ce n’est une belle performance en Ligue des Champions face à l’Inter Milan en début d’année. Mais ces derniers temps, entre les grèves d’encouragement, les travaux, les désertions à la fin de certains matchs et quelques revers appuyés contre Lyon et Lorient, l’enceinte du Boulevard Michelet n’a rien d’une forteresse imprenable comme cela pouvait être le cas auparavant. Un temps qu’a bien connu Georges Bereta, ancien capitaine de Saint-Etienne qui avait défrayé la chronique en janvier 1975 en signant à l’Olympique de Marseille, devenant le premier joueur majeur à changer de club pendant l’hiver. Dans Le Progrès, le sextuple champion de France avec les Verts revient sur cette période, et effectue une comparaison sur l’attitude des deux publics, radicalement différents selon l’ancien international tricolore. 

« À Marseille, on aime les joueurs de caractère, cela s’est plutôt bien passé pour moi. Ce sont deux villes de football, deux villes qui vibrent pour le club. A Saint-Etienne, si tu ne cadres pas ton premier tir, on t’applaudit, tu es en confiance. À Marseille, tu sens que ça boude. Si le deuxième ne l’est pas, tu es sifflé. Sur la troisième opportunité, tu passes le ballon au copain pour qu’il tente sa chance… », a livré Georges Bereta, qui n’a finalement remporté qu’une seule Coupe de France avec Marseille, après avoir conquis six titres nationaux et trois Coupes de France avec l’ASSE.