OL ‍: Tout le monde est à vendre, Govou secoue le mercato ‍!

OL : Tout le monde est à vendre, Govou secoue le mercato !

La copie rendue par l'Olympique Lyonnais dimanche à Angers a mis en furie les supporters rhodaniens. Pour Sidney Govou, le marché des transferts doit s'accélérer et surtout personne ne doit être intransférable à l'OL.

Les matchs de préparations disputés par l’Olympique Lyon avaient montré des choses assez inquiétantes pour l’équipe de Peter Bosz, mais il était difficile de tirer sur l’ambulance sachant que le coach néerlandais découvrait son effectif. Hélas pour l’OL, les deux premières rencontres de la saison de Ligue 1 ont prouvé que Lyon affichait des lacunes criantes à cet instant du Championnat. Tandis que Juninho a bien du mal à trouver des renforts, Sidney Govou est lui nettement plus expéditif. Dans une chronique pour Le Progrès, l’ancien attaquant de l’Olympique Lyonnais, désormais consultant pour Canal+, estime qu’il ne faut plus faire dans la dentelle.

Sidney Govou réclame des actes, car selon lui certains des joueurs de l’effectif actuel ne sont clairement plus du tout motivés. Et même s’il faut céder des joueurs que l’on pensait essentiels au projet lyonnais, Jean-Michel Aulas et Juninho doivent le faire de toute urgence. « Il faut un renouvellement qui aurait dû être anticipé. Trop de joueurs neutres sont là depuis un certain temps. Qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, on dirait qu’il n’y a pas de révolte. L’histoire d’un groupe est cyclique. Même quand on gagnait à mon époque, il y avait chaque année deux ou trois nouveaux joueurs qui amenaient de la fraîcheur, de la concurrence, leur envie de gagner. Si on garde des joueurs qui n’ont rien gagné, on tombe dans l’anonymat. Il ne faut pas avoir peur de renouveler, quitte à se séparer de certains éléments qu’on n’avait pas prévus, ou bien pas avec la valeur marchande souhaitée », réclame, dans le quotidien régional, l’ancien joueur lyonnais. Le directeur sportif brésilien de l’OL a désormais deux semaines pour apporter des réponses en croisant les doigts pour que d’ici le 31 août minuit la formation de Peter Bosz gagne un ou deux matchs de Ligue 1.