Marseille reste aussi sur le carreau

Marseille reste aussi sur le carreau

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Comme le PSG, l’OM n’y aura pas cru bien longtemps face à Donetsk, se retrouvant éliminé après une défaite (1-2) sanctionnant un match pourtant nettement dominé par les Phocéens.

Trois heures après le PSG, le football français a perdu son dernier représentant avec la défaite de Marseille devant le Shakhtar Donetsk.

Dos au mur avant le match, l’OM avait aligné presque tous ses joueurs offensifs disponibles pour ce quart de finale retour de la Coupe UEFA. D’entrée de jeu, grâce à un pressing intense, les Marseillais récupéraient le ballon très haut et pouvaient ainsi armer un nombre très élevé de frappes (15 en première période) même si le cadre se dérobait très souvent. Au cœur de la pression marseillaise, le Shakhtar se montrait pourtant d’un réalisme impitoyable. Bien lancé dans la surface, Fernandinho se fermait complètement l’angle avant d’effectuer une frappe au moment du tacle de Kaboré. La trajectoire bizarre surprenait Mandanda et finissait sa course au fond des filets marseillais dans un silence de cathédrale (0-1, 30e). Le coup était rude pour des Olympiens qui devaient désormais marquer à quatre reprises. Chose vitale pour la suite, ils égalisaient avant la pause grâce à Ben Arfa, qui s’y reprenait à deux fois pour tromper Pyatov (43e).


A la pause, les espoirs marseillais étaient douchés par la blessure de Taïwo, sévèrement taclé avant la mi-temps. Malgré les entrées en jeu de Zenden et Samassa, l’OM peinait toujours à concrétiser ses nombreuses occasions, comme la tête de Koné (50e) ou les frappes de Cheyrou (53e et 57e), qui à chaque fois échappaient du cadre. Le temps filait et les chances de qualification marseillaise avec, et Samassa en rajoutait en manquant le ballon sur un centre parfait de Niang (76e). Il était dit que l’OM ne parviendrait pas à remporter un match où les Ukrainiens n’ont presque fait que défendre, mais avec une grande maîtrise. Ainsi, le dernier but inscrit par Fabiano (91e) sur un ultime contre relevait de l'anecdote, la qualification étant déjà acquise. De quoi voir le football ukrainien s’offrir une demi-finale 100 % locale, tandis que l’OM, à l’image du PSG, devra rapidement relever la tête en championnat, au coeur d’un sprint final qui ne permet aucun faux pas.