A Lyon de rugir

A Lyon de rugir

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L'Olympique Lyonnais tentera mercredi soir contre la Fiorentina d'apporter enfin une victoire pour une équipe française cette saison en Ligue des Champions.

Hasard du calendrier, cette première journée de Ligue des Champions réservait aux équipes françaises un triptyque italien. Et si l’OM, contre Milan, et Bordeaux, face à la Juventus, ont connu des destins divers, l’Olympique Lyonnais fera tout pour permettre aux couleurs françaises de briller face à une formation transalpine. Même si la Fiorentina n’a pas le lustre de Milan ou de la Juve, c’est une formation « à l’italienne » capable d’attendre son heure avant de vous crucifier. Les Lyonnais avaient d’ailleurs frôlé le pire la saison passé face à l’équipe de Florence (2-2 à Gerland après avoir été mené 0-2) à la même époque de l’année, avant d’aller s’imposer au match retour en Italie.


Autre temps, autre moeurs, c’est une formation lyonnaise toute différente que va découvrir mercredi soir Claudio Cesare Prandelli, l’entraîneur de la Viola. « C’est une équipe très forte, mieux organisée que la saison dernière. Pour moi, elle est plus forte que l’année dernière, puisqu’elle joue plus en équipe. Elle se basait trop sur ses individualités la saison dernière », explique l’entraîneur de la Fiorentina, qui n’a pas souhaité dire ce qu’il allait faire de Mutu. Le club italien pourra toutefois compter sur Gilardino, le cauchemar de l’OL puisqu’il avait marqué les trois buts de la Viola lors de la double confrontation de l’an passé.

 


Du côté de Lyon, une petite interrogation plane sur la participation pendant 90 minutes, ou non, de Lisandro Lopez au match de mercredi soir. Après le spectacle proposé par Lyon contre Lorient à Gerland, il est évident qu’il y a un OL avec et un OL sans Lisandro, ce que Cris reconnaît sans peine. « On a besoin de lui. C'est un Argentin, un guerrier. J'ai l'habitude de dire que quand le marquage défensif commence devant, c'est plus facile pour toute l'équipe. Lisandro, par son incroyable volonté, est le premier défenseur. Il donne envie à tout le monde de faire bloc ensemble », explique le défenseur brésilien de l’OL. Pour Claude Puel, méfiance donc avant cette première rencontre qui augure souvent de la suite du parcours européen. « On a beaucoup de respect pour cette formation. C’est une équipe solide, disciplinée, très au point et difficile à manœuvrer. Elle possède, dans ses rangs, des joueurs d’expérience, puis d’une force frappe offensive impressionnante avec son duo d’attaquants Gilardino - Jovetic (...) Chaque match est déterminant. Sans faire offense à Debrecen, j’estime que, dans ce groupe, trois équipes vont lutter pour les deux places qualificatives : Liverpool, la Fiorentina et nous. Tous les matchs seront importants », prévient l’entraîneur lyonnais.