L’OL sans Europe, c’est possible pour Garde

Régulièrement, dans ses interventions pour défendre le bilan de son club, Jean-Michel Aulas cite le nombre de participations européennes consécutives de l’OL, à savoir 17 campagnes de suite, dont 12 de rang en Ligue des Champions. La victoire en Coupe de France il y a deux ans, ou la troisième place de la saison passée ont permis de maintenir le cap, mais cette saison, les résultats n’incitent guère à l’optimisme pour une nouvelle place européenne au mois de mai. Une perspective que Rémi Garde envisage plutôt sereinement, estimant que l’OL misait sur l’avenir, et que cela pouvait causer un trou d’air européen. 

« Le changement de politique a débuté il y a deux ans, après que le club a tourné la page d'une période où une victoire en Coupe d'Europe était visée. Nous avons échoué en demi-finale, ce qui est déjà une belle performance. Nous sommes dans une transition, au creux de celle-là je pense. L'horizon 2015 nous permettra de bénéficier d'un stade entièrement privé, ce qui représente la bonne solution, l'unique d'ailleurs envisageable. Alors si l'instantané n'est pas réjouissant, malgré les explications données plus tôt, je suis confiant en notre capacité à retrouver un rang plus honorable. Pas de Coupe d’Europe ? Cela serait un coup d'arrêt. Ce n'est vraiment pas prévu par le club, mais on ne peut pas vivre avec des peurs. C'est une période délicate mais le club peut retrouver une bonne dynamique. D'autres grands clubs européens ont déjà connu des difficultés dans leur championnat ou en Coupe d'Europe », a confié au Monde l’entraineur de l’Olympique Lyonnais, qui ne sait pas encore s’il sera en poste la saison prochaine au club, mais possède tout de même la confiance de ses dirigeants malgré des résultats en chute libre.