Pour le LOSC, la période des fêtes n’a jamais aussi bien porté son nom. Le club nordiste a terminé l’année tambour battant, et se retrouve le mieux placé derrière Bordeaux dans la course au titre.
Equipe la plus sollicitée cette saison en France, Lille a néanmoins retrouvé une seconde jeunesse en cette fin d’automne, au point d’atomiser tous ses adversaires ou presque avec leur désormais célèbre tarif « 4-0 ». Impeccables en défense avec le retour express de Landreau, efficace au milieu et surtout diablement en réussite devant, les Lillois sont sur un nuage. Celui-ci devrait bien se dissiper un jour, a tout de même convenu le président Michel Seydoux.
« Nous avons 34 points. Le championnat a été amputé de certains matches. Tout le monde n’a pas joué le même nombre de rencontres. On le sait, le titre se joue en fin de saison. Notre objectif est d’aller le plus loin possible. Si on a la chance de jouer le titre, on fera les efforts nécessaires. Mais il ne faut pas rêver. Malheureusement, on ne gagnera pas tous les matches », a expliqué le patron du LOSC, ravi de voir sa formation allier spectacle et performance, ce qui est bien rare par les temps qui courent.
« Nous voulons devenir un grand club. Nous avons tous les atouts pour l’être. On a travaillé pour que l’ensemble fonctionne. Ce sont des réglages de très haut niveau. C’est un peu comme une Formule 1. D’un seul coup, on perd une seconde au tour. Là, c’est presque magique. Voir cette équipe jouer en ce moment nous donne du plaisir et en donne, je l’espère, aux observateurs. Pratiquer un football champagne à quelques heures des fêtes est important. C’est comme ça que l’on attire les gens dans les stades… », a rappelé le président Seydoux, qui doit rêver de garder cette efficacité jusqu'en 2012, annonce de la livraison de son grand stade tant attendu.
