Avec le fair-play financier, l'UEFA espère bien réguler les folies de certains clubs, qui dépensent sans compter sur le marché des transferts. Ainsi, un club ne pourra pas dépenser plus d'argent qu'il n'en génère. Il sera donc impossible pour le Paris Saint-Germain par exemple, de dépenser à l'avenir, les 150ME alignés cet été pour son mercato, à moins de trouver une source de revenu extérieur. Et le club de la capitale aurait déjà trouvé la parade, en néogciant activement un contrat de sponsoring avec un « établissement qatari » selon RMC, à hauteur de 100ME par an sur quatre saisons, ce qui lui permettrait de dépenser cette somme sur le marché des transferts.
L'UEFA aurait déjà anticipé cette manoeuvre, et pourrait décider de ne pas valider la totalité de ce contrat, en estimant que la somme est trop élevée au regard du standing du PSG. Pendant ce temps, Manchester United devrait passer un contrat avec l'entreprise américain General Motors, portant sur 80ME par an sur sept années, mais le prestige du club anglais suffirait à expliquer cette somme record, aux yeux de l'instance européenne. Même en fixant des règles aux transactions financières, il reste toujours un moyen de les détourner et son application risque d'être particulièrement délicate.