Au lendemain de la fin du marché des transferts, c’est bien évidemment l’heure des comptes pour des clubs français qui ont été particulièrement prudents cet été, PSG mis à part bien évidemment. Ce mercredi, Jean-Michel Aulas s’est félicité d’avoir fait une économie totale de 30 ME avec la masse salariale revue grandement à la baisse. A Marseille, qui réalise sportivement un bon début de saison comme à Lyon, l’économie est également de taille. Au niveau des transferts, le club provençal a fait très fort en recrutant pour 2,6 ME, mais en vendant pour 15,5 ME, soit un gain net de 12,9 ME. A cela, s’ajoute les gros salaires comme ceux de Mbia, Diarra, Azpilicueta, Brandao et bien sûr Deschamps. Le calcul est des plus simples, le salaire de l’ancien entraineur champion du monde 1998 (300.000 euros) est l’équivalent de ceux cumulés de Baup (70.000), Abdallah (40.000), Raspentino (40.000), Barton (80.000) et Mendes (80.000) pour cette saison. L’OM fait donc d’énormes économies et Vincent Labrune s’en félicite.
« Il fallait aller dans le sens de l’histoire. En L1, en face des dépenses, on n’arrive plus à accumuler assez de recettes. Depuis le départ de Lucho en janvier, on a ramené la masse salariale de 87 % du budget à moins de 70 %. On réalise 20 ME d’économies et on a réussi à conserver la colonne vertébrale et la compétitivité de l’équipe en conservant Mandanda, Nkoulou, André Ayew, Valbuena et Rémy », explique, dans le Parisien, un président de l’OM qui avait le couteau sous la gorge, puisque l’actionnaire du club, Margarita Louis-Dreyfus avait clairement fait savoir qu’elle ne sortirait pas éternellement le chéquier pour combler le déficit du club.