Frey et la concurrence, ça fait deux

Frey et la concurrence, ça fait deux

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La Fiorentina occupe la dernière place du classement de la Serie A après sept journées en Italie, et malgré cela, Sébastien Frey continue d’être l’un des gardiens les plus appréciés du championnat italien. Il faut dire que le portier français évite souvent le naufrage à son équipe, comme lors de la courte défaite de dimanche à Gênes face à la Fiorentina (2-1), où il a multiplié les parades. Malgré son statut pour l’instant incontournable, Sébastien Frey n’a pas laissé passer l’occasion de tacler ses dirigeants à propos de la signature cet été de l’expérimenté gardien polonais Artur Boruc.

« Bien sûr, les dirigeants peuvent recruter qui ils veulent. Mais j’ai trouvé ça bizarre alors que j’ai encore trois ans de contrat à la Viola. Je ne pense pas que signer un grand gardien était une priorité, surtout quand on voit l’effectif que l’on a actuellement. Je suis plutôt perplexe », a reconnu Frey, qui en a profité pour glisser un mot sur l’équipe de France dans la Gazzetta dello Sport.

« Laurent Blanc est un ami, mais je ne peux pas demander officiellement qu’il m’appelle, mais je pense que je mérite un petit coup de fil pour savoir où j’en suis. Je suis plus fort chaque saison et je suis serein maintenant au sujet de mon avenir », a expliqué le gardien de la Fiorentina, qui sait pourtant qu’il fait presque déjà partie du passé de l’équipe de France dans un poste où la jeunesse a pris le pouvoir depuis quelques années désormais.