Quelques minutes après le nouvel échec en Ligue des Champions, Thomas Tuchel et Nasser Al-Khelaïfi ont fait front dans les médias, assurant qu’il n’était pas l’heure de prendre de grandes décisions, et qu’il fallait désormais digérer cette élimination pour en évaluer les causes et les éventuelles conséquences. Forcément, après les erreurs individuelles commises, les joueurs sont logiquement pointés du doigt. Mais une telle répétition des faillites va beaucoup plus loin pour Vincent Duluc, la plume de L’Equipe. Dans son éditio, le journaliste demande ainsi à ce que Nasser Al-Khelaïfi, qui organise tout au Paris Saint-Germain depuis l’arrivée de QSI en 2011, fasse les frais de cette énième chute en Ligue des Champions.
« Le PSG a des moyens financiers qui en font l'une des grandes puissances mondiales de ce jeu, mais il n'en fait rien, donc, ou presque rien. Les trois derniers clubs français demi-finalistes de la C 1 sont Nantes (1996), Monaco (1998, 2004, 2017) et Lyon (2010), et Paris n'est pas sur la photo. Il est l'heure de considérer que s'il n'a jamais visité cet étage dans cette période, c'est qu'il n'y a pas sa place. Il est l'heure, aussi, d'envisager que certains spécialistes de l'échec, dont le chef des spécialistes, Nasser al-Khelaïfi, soient remis en cause et ne s'en relèvent pas. Un président salarié ne peut pas se permettre de personnifier une faillite sur cette durée, selon un schéma à ce point répété », a dénoncé un Vincent Duluc pour qui s’il y a un responsable de cette incroyable malédiction du PSG en Ligue des Champions, il faut aller le chercher tout en haut.