Le Guen pointe du doigt l’attaque et la Ligue

Le Guen pointe du doigt l’attaque et la Ligue

Icon Sport

Pour Paul Le Guen, ses attaquants doivent vite retrouver le chemin du but afin que Paris ne cale pas à nouveau.

L’entraîneur parisien était tout à fait conscient que son équipe avait raté trop d’occasions mercredi soir au City of Manchester Stadium. Un problème qui avait déjà contrarié Paul Le Guen, dimanche dernier à Rennes où là aussi le PSG avait fait preuve d’une inefficacité totale.
« Nous sommes déçus par le résultat parce qu’en seconde période nous avons les opportunités pour gagner. Nous avons réalisé un début de match timide où nous avons trop subi. En fin de première période c’était mieux et en deuxième, c’était bien. Nous avons eu beaucoup d’opportunités. C’est assez invraisemblable de ne pas avoir marqué ni à Rennes, ni ce soir, avec le nombre d’occasions que nous avons eu. Le manque de réalisme nous coûte cher sur la semaine », constatait le technicien parisien.

Après la rencontre Paul Le Guen est également revenu sur son choix du début de match de laisser Ludovic Giuly et Guillaume Hoarau sur la touche, avant de les faire entrer à vingt minutes de la fin. Le coach du PSG reconnaissait que la décision de la LFP, qui avait refusé dans un premier temps de décaler à dimanche prochain le match contre Le Mans, prévu samedi, avait pesé dans ses choix initiaux. Il s’étonnait d’ailleurs de la volte-face intervenue mercredi après-midi.
« J'aurai aimé pouvoir intégrer le fait qu'il y ait quatre jours de repos, mais j'avais parlé mardi aux joueurs hier et je ne voulais pas revenir en arrière sur les choix faits. Pour préparer l'équipe c'est bien d'avoir les éléments avant. Je ne demande pas d'être prévenu trois semaines à l'avance mais il y a un minimum (…) Je trouve qu'on devrait parvenir à des situations plus claires, plus nettes. Je mets du temps avant de me plaindre mais là je me plains quand même. Ca peut compter. Je n'ai pas dit que c'était un élément décisif mais ça peut compter », constatait Paul Le Guen.