La France a besoin de son Big Four

La France a besoin de son Big Four

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Pour Didier Deschamps, la présence des clubs les plus ambitieux en tête est une bonne chose pour le football français, même si cela intensifie les difficultés pour l’OM.

A l’heure où l’Espagne, l’Italie ou l’Angleterre possèdent très régulièrement les mêmes équipes en tête de leur championnat, la Ligue 1 était à la recherche de cette stabilité depuis plusieurs années déjà. Si cher au président de la LFP Frédéric Thiriez, l’axe Paris-Lyon-Marseille est actuellement au premier plan, même si c’est Bordeaux qui mène la danse. Un embouteillage au sommet qui signifie beaucoup pour Didier Deschamps sur l’évolution de notre championnat. « Prenons l’exemple de Manchester United, s’ils font une mauvaise saison, ils finiront troisièmes ou quatrièmes. Dans le championnat de France, un gros club peut finir dans la seconde partie du classement. Je ne vois pas un club du « Big Four », la Juve, l’Inter, le Milan AC, Le Barça ou le Real finir après la dixième place. Mais pour ces équipes, finir deuxième est déjà un échec. Les gros doivent tirer le championnat vers le haut, c’est l’élite. Si les grosses écuries ont des problèmes, d’autres arrivent à être performants. Mais c’est mieux de voir régulièrement les grosses équipes se battre pour les premières places et être sur la scène internationale car il y a une expérience à acquérir pour les compétitions européennes », estime l’entraineur marseillais, même si son club dispute depuis désormais plusieurs saisons la Ligue des Champions, et continue d’évoquer le manque d’expérience à chaque défaite contre un grand d’Europe.

 

Pourtant, Didier Deschamps insiste sur l’importance capitale de devoir afficher sa supériorité sur le plan national pour pouvoir être prêt à répondre présent en Europe. « C’est une pression indispensable pour le haut niveau. Les joueurs ont besoin de ça, elle n’est pas négative. Plus on sera habitués, dans notre quotidien et dans les matches, à faire attention aux détails, plus ce sera bénéfique. Le Milan AC baigne là-dedans depuis des années… L’exigence et la difficulté du championnat permettent de s’habituer, de s’aguerrir et d’acquérir plus de certitudes lorsque ces équipes ont à jouer des matches sur la scène internationale », a rappelé « DD », pour qui l’augmentation du niveau de difficulté du championnat ne peut qu’aider les clubs français à enfin briller en Europe.