Cris « ‍n’est pas fini ‍» à l’OL

Cris « n’est pas fini » à l’OL

Photo Icon Sport

Dimanche face à Lens, Claude Puel a fait le choix assez osé de mettre son capitaine sur le banc de touche. L’entraineur lyonnais a fait redescendre d’un cran Jérémy Toulalan, ce qu’il n’avait pas pu faire sur le long terme en début de saison, pour mieux mettre au repos un Cris très loin de sa meilleure forme depuis désormais plusieurs semaines. Une décision forcément à double tranchant tant le Brésilien est le patron du vestiaire lyonnais, et un défenseur jusque-là indéboulonnable qui a prolongé son contrat il n’y a pas de si longtemps. Etant donnée la réussite de l’opération face à Lens, il y a fort à parier qu’il en soit de même face à Paris dimanche prochain.

« Moi, ça fait cinq ans que je joue avec lui, alors voir notre capitaine dans cette situation, ça fait bizarre... », a reconnu Kim Källström, qui laisse ensuite la parole à Bernard Lacombe, très confiant dans le fait que le défenseur brésilien parvienne à remonter la pente.

« Ce n’est pas la fin de Cris. Je ne suis pas inquiet, parce que c’est un grand compétiteur. Il a trop de fierté pour laisser tomber et il sait que l’on aura besoin de lui avant la fin de la saison. À Nice, il n’avait pas été le plus mauvais. Je sais qu’il a été parfois en deçà de ce qu’il est capable de faire, mais il a été perturbé par des blessures. Et puis, c’est toujours pareil, quand un joueur de vingt ans n’est pas performant, on dit qu’il fait la fête. Quand c’est un joueur de trente-trois ans, on dit qu’il est trop vieux... », a résumé dans L'Equipe le conseiller du président Aulas, qui sait toutefois que les dernières sorties de Cris n’ont pas convaincu grand monde.