Omniprésent dans la communication de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas ne passe pourtant pas trop pour un président qui se mêle directement et concrètement des choix de son entraîneur. S’il a souvent son mot à dire, il n’est pas du style Bernard Tapie à imposer une composition d’équipe. Une situation qu’apprécie Rémi Garde, même si l’entraîneur de l’OL avoue qu’elle est aussi dictée par la situation du club rhodanien. Et surtout le technicien lyonnais refuse de passer pour celui qu'il n'est pas.
« Avec les moyens du moment, on me fout la paix. J’ai des comptes à rendre régulièrement, des résultats plus que des comptes, mais globalement je peux travailler dans le cadre d’un fonctionnement « à la française », celui d’un club qui réduit ses dépenses. L’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs, surtout en ce moment, explique, dans France-Football, Rémi Garde, qui refuse toutefois l’étiquette de celui qui dit amen à tout ce qui vient de son président. Je connais ça, je connais. On pense que je suis celui qui accepte tout (…) Je ne suis pas là pour défendre ma pomme, je suis là depuis le début pour aider l’OL à s’en sortir. Oui, je suis loyal, oui, je suis respectueux de la parole donnée, mais je ne suis pas celui qui accepte tout et n’importe quoi. Et ceux qui veulent en déduire que je suis le béni-oui-oui du président, je ne vais pas me battre contre ça. Franchement j’ai autre chose à faire. »
