Ultras du PSG, OL, OM...le président de Paris accuse

Ultras du PSG, OL, OM...le président de Paris accuse

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Président du Paris Football Club, Pierre Ferracci était forcément sous le choc après l'arrêt du match contre l'OL. Mais il a tenu à vider son sac face à certaines rumeurs qui ont circulé, et il a recadré certains dirigeants.

Aux commandes du Paris FC depuis 2012, Pierre Ferracci ne s’attendait probablement pas à vivre un tel chaos que celui auquel il a assisté vendredi soir dans son stade. Alors que le club de la capitale tenait la dragée haute à l’Olympique Lyonnais, même si Moussa Dembélé avait ramené son équipe à hauteur juste avant la pause, tout a dégénéré dans les tribunes de Charléty ce qui a logiquement poussé l’arbitre de cette rencontre de Coupe de France à stopper définitivement le match. Tandis que les forces ramenaient le calme dans et autour du stade, cela chauffait dans les coulisses, le président du PFC étant ulcéré par la tentative d’explication de Jean-Michel Aulas suite à ces graves événements. Pour Pierre Ferracci il est désormais temps que certains clubs se regardent dans la glace et cessent de pourrir la vie des autres. Revenant sur le récent OL-OM, le patron du Paris FC estime que les deux clubs ont eu un comportement honteux et contribuent à pourrir la situation.

Des Ultras du PSG ? Le patron du Paris FC n'en peut plus d'Aulas

Au micro de la chaîne L’Equipe, le dirigeant parisien a dit tout ce qu’il avait sur le cœur suite à l’arrêt définitif du match contre l’Olympique Lyonnais. « On avait reçu 7.000 supporters de Lens pour un barrage de montée, et il n’y avait eu aucun incident (...) Mais là, il ne faut pas lésiner, le groupe des Ultras lyonnais a foutu un bordel sans nom. Il y avait des gens cagoulés, armés avec des chaînes de vélo, des poings américains, ce n’était pas kop contre kop (...) J’ai entendu Jean-Michel Aulas dire que c’était un groupe du PSG appelé « Panda » qui aurait attaqué les supporters lyonnais, mais les Ultras de Lyon n’auraient jamais dû mettre les pieds à Charléty. En plus une partie d’entre eux est arrivée à la Gare de Lyon à plus de 20 heures, et les emmener en retard au stade, ça les rend encore plus furieux. J’ai dit à Jean-Michel (Aulas) qu’il déraillait et qu’il devait empêcher d’entrer dans les stades non seulement les fous furieux qui sont facilement identifiables, mais aussi ceux qui les entourent (...) Il y avait 14 stadiers pour 600 supporters, dont une bonne centaine de fous furieux (...) Mais il faut que la LFP et la FFF fassent les choses sérieusement contre ces trois ou quatre clubs qui laissent leurs supporters faire la loi. Quand je vois que des clubs comme l’OL et l’OM s’insultent sur la place publique alors que ce sont des administrateurs de la LFP, mais nous les autres présidents on ne peut plus se faire entendre. Il y a un problème de la gouvernance à la LFP et j’espère qu’on le traitera », a fermement prévenu Pierre Ferracci, qui attend désormais de savoir ce que dira la FFF sur le résultat final de cette rencontre de Coupe de France.