Hervé Renard c'est fini, un nouveau sorcier est né

Hervé Renard c'est fini, un nouveau sorcier est né

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Qualifié pour les demi-finales de la Coupe d'Afrique des Nations 2024, le Congo défiera la Côte d'Ivoire ce mercredi. Pour aller au bout, les Léopards comptent sur Sébastien Desabre.

On sait que Hervé Renard n’a pas l’intention de prolonger son contrat avec l’équipe de France féminine, le sélectionneur des Bleues étant clairement tenté de reprendre les commandes d’une équipe africaine puisqu’on l’a envoyé tour à tour sur le banc de la Côte d’Ivoire et de l’Egypte. Mais celui qui a longtemps été considéré comme un « sorcier », et qui a notamment permis à l’Arabie Saoudite de battre l’Argentine lors du Mondial 2022, doit désormais faire face à la concurrence d’une nouvelle star, Sébastien Desabre. Arrivé sur le banc du Congo en 2022, après une polémique avec Niort où son départ en début de saison a été mal vécu, le technicien français de 47 ans fait des miracles avec ses Léopards, impeccables depuis le début de la CAN 2024.

Le Congo tient son sorcier

A quelques heures de défier le pays hôte pour une place en finale de la CAN, Sébastien Desabre fait l'objet de toutes les louanges, étant dorénavant comparé à Hervé Renard dans sa capacité à sublimer ses équipes. Et dans Le Parisien, Sébastien Migné, coach adjoint du Cameroun, mais surtout ami très proche de Sébastien Desabre, dit tout le bien qu'il pense du sélectionneur congolais. « Cette compétition va être un tremplin pour Seb, en termes de visibilité. Quelque part, il est le nouvel Hervé Renard, même si ce dernier reste assez au-dessus avec deux CAN gagnées avec deux sélections différentes. Tout va s’accélérer pour lui, il va y avoir davantage de sollicitations. Mais Seb n’est pas carriériste. Là, honnêtement, il n’y pense pas (...) Il n’est pas un orateur capable de fulgurances, comme Claude Le Roy ou Pascal Dupraz, mais chaque garçon sait où aller. Dans l’organisation du quotidien, la gestion de la pression, Seb est dans son élément, toujours égal et posé. Je ne le vois pas plus agité parce qu’il s’apprête à jouer une demi-finale », explique, dans Le Parisien, ce proche du coach des Léopards.