En ce début de saison, c’est l’enchainement des matchs et des victoires à Marseille, qui a pris les trois points à chacune de ses sorties en Ligue 1. En Europa League, l’OM a également débuté par un résultat positif avec un nul arraché en Turquie dans un groupe où les points ne seront clairement pas donnés. Sans compter pour le moment les coupes nationales, qui interviendront toutefois dans le processus, Benoit Cheyrou a tout de même jeté un regard sur le calendrier, et un autre sur l’effectif amoindri de sa formation. Résultat : une inquiétude légitime sur la multiplication des rencontres en cas de belle performance européenne.
« C’est sûr que ça va être compliqué, pour aller en finale d’Europa League, il faut une vingtaine de matchs, si on ajoute à ça les 38 rencontres du championnat, ça va faire vraiment beaucoup. Même les équipes qui vont en finale de Champions League font moins de matchs. Mais il ne faut pas demander aux joueurs de gérer tel ou tel match, c’est une réflexion de la part des dirigeants et du coach. Mais on ne se pose pas trop ces questions-là et on avance », a expliqué le milieu de terrain marseillais, bien conscient que si la victoire était finalement au rendez-vous ce dimanche face à Evian, cela s’est plus joué au mental, à l’euphorie du moment et à l’expérience qu’à la fraicheur physique pour des joueurs olympiens qui étaient presque tous cuits.
