Dans l'impitoyable course en tête de la Ligue 1, l'OM a clairement laissé filer trois points qui lui tendaient les bras ce samedi à Rennes (2-2). Les Phocéens ont mené deux fois au score, avant d'être reprise en toute fin de match par un joueur qu'ils ont laissé filer il y a quelques années, Alessandrini.
Au lendemain de la victoire de l’OL à Valenciennes, l’OM savait qu’il lui fallait rapporter quelque chose de son déplacement ce samedi à Rennes. Et les joueurs d’Elie Baup pensaient probablement avoir fait le plus dur en ouvrant le score, contre le cours du jeu, sur une superbe action. André Ayew partait de son camp et servait Valbuena, lequel renvoyait l’ascenseur à son coéquipier lancé pleine course dans l’axe, Ayew gagnant son duel face à Costil (0-1, 37e).
Menés au score à la pause, les Bretons repartaient en seconde période avec de belles intentions. Rennes poussait, mais ne trouvait pas la faille, jusqu’à un corner tiré par Alessandrini, que Théophile-Catherine, oublié par la défense de l’OM, propulsait de la tête au fond du but de Mandanda (58e). Ce but décuplait les forces du Stade Rennais, qui dominait alors outrageusement une équipe de l’OM totalement débordée, mais qui tenait tant bien que mal.
L’étau breton se desserrait et Marseille tentait de rafler la mise, André Ayew était l’artificier en chef, avec deux tentatives qui faisaient passer des frissons dans le dos des supporters rennais (70e et 75e). L’OM était clairement mieux en cette fin de match et Rennes pliait dangereusement. Et ce qui devait arriva, sur un centre d’Amalfitano, c’est cette fois Jordan Ayew qui redonnait l’avantage aux Phocéens (1-2, 82e). Mais il était dit que les Olympiens n’allaient cette fois pas s’en tirer avec ce but en fin de match, puisque sur une frappe de Sané, repoussée par le poteau, Alessandrini ramenait Rennes à hauteur (2-2, 88e). Cette fois la messe était dite et les deux formations en restaient là après un match finalement spectaculaire.