Les Girondins de Bordeaux ont fini la saison passée avec un déficit de 14ME et forcément sans l’aide de son actionnaire principal, M6, le club au scapulaire serait au plus mal. Mais il n’est pas le seul dans ce cas et Jean-Louis Triaud reconnaît qu’à part le PSG, toutes les autres formations de Ligue 1 vont devoir encore se serrer la ceinture. Le patron de Bordeaux prévient même les joueurs qu’ils n’échapperont pas à une baisse des salaires fixes, pour laisser la place à un système avec des primes.
« La première certitude, c'est que sans un actionnaire comme M6, prêt à nous soutenir dans la difficulté, on n'aurait jamais pu faire face. La deuxième : on est dans un contexte global, heureusement pour nous, où tous les clubs, sauf un Paris hors norme, sont en période de cure d'austérité. Je ne vois donc pas pourquoi Bordeaux s'affaiblirait, si tout le monde est en difficulté. Les joueurs évoluant dans le championnat français doivent prendre conscience que les salaires fixes garantis seront forcément orientés à la baisse à l'avenir. C'est ce que l'on essaie de faire avec les dernières arrivées. Soit une partie fixe, vous vous en doutez extrêmement décente, mais avec une participation à la performance », a expliqué, dans Sud-Ouest, le président des Girondins de Bordeaux, pas décidé à se laisser entraîner dans des décisions financières hasardeuses.