Désireux de quitter Sochaux à la fin de l’été, Kevin Anin était déjà allé au clash avec son club du FC Sochaux en zappant les entrainements, manquant même un match et d’autres séances, n’hésitant pas à utiliser la célèbre excuse du réveil en panne pour se justifier. Le milieu de terrain avait ensuite juré qu’on ne l’y reprendrait plus, mais cela n’a pas duré longtemps. Dès la reprise, Kevin Anin a tout simplement séché le rendez-vous de dimanche dernier, à la grande colère de ses dirigeants. Ces derniers ont décidé de l’exclure du groupe et de le sanctionner financièrement en attendant une probable suspension. Mais, en plein mois de janvier, la meilleure solution reste de vendre le joueur comme l’a reconnu le président du club doubien.
« On est 19e, il n’y a plus de temps pour la pédagogie. Le vendre ? C’est probablement l’une des solutions. Je ne vois pas comment on peut continuer comme ça. Il y a un certain nombre de clubs qui sont intéressés, potentiellement des clubs français, mais pour le moment, nous n’avons aucun contact », a expliqué Alexandre Lacombe, qui sait que l’attitude de son joueur, ainsi que celle similaire de son attaquant Modibo Maïga ont probablement contribué à détériorer l’ambiance dans son vestiaire.