Parmi les révélations de Football Leaks de ces derniers jours, un document faisant état d’un fichage ethnique au sein de la cellule de recrutement du centre de formation du PSG pour les jeunes en dehors de l’Ile-de-France a fait beaucoup de bruit.
Répandu ou pas, ce type de classement est illégal en France, et a provoqué de nombreuses inquiétudes jusqu’au sein du gouvernement, qui attend les explications du Paris Saint-Germain très rapidement. Pour se défendre, le club de la capitale avait assuré qu’il s’agissait d’un acte isolé et qui ne concernait que ce point précis. Ce jeudi soir, L’Equipe révèle que ce fichage n’était pas limité à la cellule qui s’occupait du recrutement en province, comme l’atteste un document utilisé par les recruteurs en Ile-de-France, où il est demandé de préciser si le joueur est BC (blanc), BK (black), BR (beur), M (Métis) ou AS (asiatique).
Un fichage qui prouve que, contrairement à ce qu’avançait le PSG, cette pratique n’était pas un cas isolé, et issu de la seule initiative d’un recruteur de démarquer les joueurs par leurs origines. Le PSG, amené à s'exprimer très rapidement sur ce point après une enquête interne qui devait se terminer cette semaine, va devoir expliquer sur cette nomenclature qui semble avoir été installée, selon le document consulté par L’Equipe, depuis 2002…