Présélectionné pour le dernier rassemblement, Bouna Sarr peut prétendre à une première convocation en équipe de France jeudi.
Quelques années auparavant, ce scénario semblait pourtant improbable. On se souvient notamment de son passage compliqué sous les ordres de Michel. Il a fallu attendre l’arrivée de Rudi Garcia pour voir l’ailier se relancer un cran plus bas sur le terrain. Un changement de poste que le latéral droit ne regrette absolument pas. Au contraire, l’ancien Messin tient à remercier son entraîneur.
« Il a donné un second souffle à ma carrière, a reconnu le Marseillais dans La Provence. Quelque part, il a été visionnaire. Quand il a fait le parallèle avec Alessandro Florenzi, je ne le connaissais pas forcément... J'ai dû m'y intéresser, regarder son profil sur internet, observer des matches de la Roma. Dans le profil technique et athlétique, je me suis dit que le coach ne se trompait pas... Il y a de belles choses à vivre ! »
Bouna Sarr est lucide
« Une étape majeure ? C'est plus qu'une étape, c'est un tournant. Ça m'offre des possibilités que je n'aurais pas eues en restant à mon ancien poste, a confié Bouna Sarr. Si j'étais resté milieu offensif, je ne serais peut-être plus à Marseille aujourd'hui. Je l'ai accepté, j'y prends du plaisir, c'est mon nouveau poste. » Dans cet entretien, l’Olympien a également rendu hommage à Franck Passi, le premier entraîneur à l’avoir utilisé en défense.