Ce dimanche, le constat est terrible pour l'AS Monaco, puisque le club de la Principauté n'a plus gagné un seul match depuis sa victoire lors de la première journée de Ligue 1 à Nantes. Et la venue de Thierry Henry sur le banc monégasque n'a pas changé la trajectoire d'une formation qui pourrait se retrouver à la dernière place du classement si Guingamp ramène quelque chose de son match à la Beaujoire. Forcément touché, le nouvel entraîneur de l'ASM n'est cependant pas coulé, Thierry Henry essayant de positiver malgré ce qu'il a vu à Delaune.
Pour le champion du monde 98, même si sa formation a été très décevante contre Reims, les qualités sont toujours là. « Oui, cette défaite à Reims est plus inquiétante que celle à Strasbourg. Peu de jeu, peu d’occasions de but, beaucoup de duels perdus. On se retrouve à 11 contre 10 mais on se punit seul avec le rouge. On gère mal ce genre de choses à l’heure actuelle. Ce n’est pas une histoire tactique. L’envie n’y était pas, Reims a gagné les duels et quand tu ne les gagnes pas, tu ne peux pas gagner, quelque soit le niveau, le championnat. L’équipe est atteinte mentalement, mais il reste 26 matches. La semaine a été bonne, mais le match n’a pas été le reflet de cette semaine. Le plus important, c’est de retrouver la confiance. On refuse le jeu vers l’avant, on ne se retourne pas. On sent que les gars ne sont pas trop libérés. Mais si je ne pensais pas qu’il y avait la qualité, je ne serais pas venu là. J’y crois, a confié Thierry Henry, qui a suivi de loin le mouvement de colère des supporters monégasques qui avaient fait le déplacement jusqu’à Reims et qui ont part de leur mécontentement au coup de sifflet final. Je n’ai pas vraiment entendu ce que les supporters disaient. J’ai vu que Kamil Glik et Falcao, qui sont là depuis un petit moment, parlaient avec les supporters qui avaient voyagé. Je comprends le mécontentement, c’est une situation délicate donc je comprends totalement. »