Le président parisien a profité de la récente victoire 4-0 contre Grenoble et du premier bilan après la phase aller pour rappeler ses ambitions avec le PSG.
Régulièrement sur le devant de la scène médiatique, homme de terrain qui est déjà allé voir plusieurs fois ses joueurs à l’entrainement pour leur dire sa façon de pensée, Robin Leproux n’est pas aussi effacé que cela pour un président du PSG. A la fin de la phase aller du championnat, que le PSG a terminé à une modeste 7e place grâce à sa dernière victoire sur Grenoble (4-0), le dirigeant parisien avoue être partagé entre les promesses montrées par son équipe et les résultats concrets bien moins réjouissants.
« On doit être beaucoup plus ambitieux. Il faut que l’on prenne conscience de nos qualités. On est troisièmes à la différence de buts, troisième attaque, troisième défense mais on n’est pas troisièmes au classement général. Où est l’erreur ? On a connu des contre-performances face à des équipes moins fortes que nous. On s’est battus nous-mêmes ! Contre Grenoble (4-0), on a vu des joueurs concentrés, solidaires et engagés. On ne l’a pas vu dans tous les matchs. Si on le corrige, on peut atteindre facilement nos objectifs de finir dans les quatre premiers », a assuré Robin Leproux, qui n’envisage de toute façon pas un autre classement en fin de saison.
« Je veux que l’on soit au moins quatrièmes. Mais je dis aux joueurs : la troisième et la deuxième place ne nous sont pas interdites ! Comment Lille, que l’on a battu 3-0, obtient-il ses performances qui le classent deuxièmes ? C’est interdit au PSG ? Pas du tout ! On a avancé un peu en crabe jusqu’à présent. Maintenant, on doit foncer tout droit ! La vraie place de Paris, c’est dans les quatre premiers », a rappelé Robin Leproux, pour qui Antoine Kombouaré n’ont déjà plus le droit à l’erreur afin de faire une remontée « à la lilloise » pour reprendre l’exemple cité.
« Je ne suis pas venu au PSG pour finir huitième ou neuvième. Je ne veux pas en entendre parler. Ce n’est pas possible ! Pour que ce soit inenvisageable, il faut pallier les errements et les manquements observés sur certains matchs. On a joué nos jokers mais on a notre destin en main », a rappelé dans le Parisien le président du PSG. Finalement, la principale bonne nouvelle reste que, dans ce championnat où seul Bordeaux avance, malgré sa première partie de saison chaotique, le PSG n’est qu’à quatre points du podium, mais aussi à quatre points de la 15e place…