Patron de la Direction Nationale de Contrôle de Gestion, Richard Olivier s’agace un peu de critiques qui arrivent de partout sur le Paris Saint-Germain. Que ce soit Michel Platini, le patron de l’UEFA qui imposera le fair-play financier, ou plus récemment le Bayern Munich, des voix se font actuellement entendre pour critiquer les investissements du PSG depuis sa reprise par QSI. Mais le patron de la DNCG rappelle quand même que d’autres grosses cylindrées ont fait la même chose depuis des années sans qu’on leur reproche quoi que ce soit, et Richard Olivier de citer, dans le JDD, l’exemple de Chelsea, qui a gagné la Ligue des champions cette année.
« On a permis à des clubs comme Chelsea de constituer leur fonds de commerce sans restrictions, alors que les nouveaux venus devraient être tout de suite rentables. Roman Abramovitch a dépensé près d'un milliard. Les Qatariens en sont encore loin. Le déficit du PSG - estimé à 100 millions d'euros - m'inquiète moins que celui d'autres clubs. QSI n'a pas l'intention de quitter Paris bientôt. Ses investissements ont réveillé une Ligue 1 qui s'endormait », fait remarquer le patron de l’instance de contrôle.