Actuellement à l’entraînement avec Arsenal, uniquement pour s’entretenir physiquement comme il l’a expliqué sur Twitter, Robert Pires n’en a probablement pas terminé avec sa carrière, même si pour cela il va devoir faire ses valises et quitter l’Europe. Dans les colonnes de l’Equipe, le champion du monde 1998 explique qu’il a des sérieux contacts en Chine, mais plus étonnamment, également en Inde.
Pour Pires, l’Europe et plus précisément la France, c’est désormais du passé, même si le milieu de terrain avoue avoir eu des touches avec l’AS Saint-Etienne, avant que cela capote. « J’ai notamment discuté avec Saint-Étienne. Mais un président me voulait (Carazo), l’autre pas (Romeyer). C’est dommage car j’aurais aimé revenir en France, explique, dans le quotidien sportif, Robert Pires, qui pense que son passé et son âge au plus haut niveau sont finalement des désavantages. Les gens pensent qu’à trente-trois, trente-quatre ans, un joueur ne sait plus jouer au foot. O.K., je ne peux plus enchaîner quatre-vingt-dix minutes tous les trois jours. Mais soixante ou les vingt dernières, ça oui, j’en suis encore capable. Après, il y a aussi le salaire. Comme les clubs pensent que je vais demander 100 000 € par semaine, ils n’osent même pas m’appeler. C’est comme ça… »