L’attaquant marseillais, critiqué en début de saison, a trouvé son rythme de croisière depuis quelques semaines.
Auteur de son premier but en Ligue des champions mercredi dernier face au PSV Eindhoven, Bakari Koné a retrouvé le sourire. L’attaquant ivoirien, parfois critiqué pour son manque d’efficacité depuis son arrivée sur la Canebière malgré ses six buts en Ligue 1, assure qu’il n’avait pas perdu espoir pour autant. « Je n'arrivais pas à concrétiser mes occasions mais je n'étais pas découragé parce que je me créais ces opportunités, ce qui est le plus important. Je me poserais plus de questions si je n'en avais pas. L'équipe a su profiter de sa domination sur les derniers matches, même si c'est avec un brin de réussite, ça permet d'emmagasiner beaucoup de confiance, explique, dans les colonnes de la Provence, l’ancien Niçois à la carrière semée d’embûches. Le matin, quand je me lève, je me regarde dans la glace et je sais tout ce que j'ai enduré pour en arriver là. Mais le plus difficile reste devant moi, il ne faut jamais baisser les bras. » Surtout pas à l’heure de retrouver samedi son ancien club, Lorient, et un certain Christian Gourcuff, qui l’avait déniché au Qatar avant d’en faire un joueur de haut niveau malgré son déficit de taille : « Il est comme un père pour moi. Mais la vie professionnelle a ses obligations, ses nécessités. Je ferai tout pour battre Lorient et ça ne changera jamais ce que je ressens pour Christian Gourcuff. »