Même s’il a toujours aimé s’exiler sur le côté gauche pour repiquer dans l’axe et placer ses frappes enroulées, André-Pierre Gignac a toujours été perçu comme un véritable buteur, et non pas un ailier, un passeur ou un remiseur. L’ancien lorientais et toulousain n’est pas un avant-centre qui pèse véritablement sur les défenses, même s’il estime avoir beaucoup progressé dans ce domaine. En l’absence de Loïc Rémy, Gignac est parfois le seul véritable attaquant de l’OM, ce qui l’oblige à jouer dos au but. Un travail qui porte ses fruits selon l’intéressé.
« Avant, j’étais plus un attaquant sur la largeur et la profondeur. Là, j’arrive à garder des ballons, à les dévier pour mes partenaires et j’arrive à obtenir des fautes. D’ailleurs, sur le but face à Evian, c’est Angoula qui fait une faute et après on marque. Avant les défenseurs me passaient devant. Maintenant, je suis solide sur mes cannes donc c’est un peu plus dur », a souligné un André-Pierre Gignac qui entend aussi travailler sur ces différents aspects au cas où il serait associé à Loïc Rémy, chose qui n’a pour le moment quasiment jamais été possible depuis deux ans.