Au cœur du nouveau projet des investisseurs américains à Bordeaux, Ricardo a livré ses vérités.
Depuis le début du mois de novembre, les Girondins ont changé de propriétaire. Exit les vingt ans de présidence de M6, place à GACP ! Suite à de longues négociations, Joseph DaGrosa est donc le nouveau boss de Bordeaux. Maintenant que le fonds d'investissement américain a les clés du camion, les premiers faits d’armes sont attendus de pied ferme par les supporters bordelais, mais aussi et surtout par Ricardo. Manager général du club au scapulaire depuis deux mois, le technicien brésilien espère que le FCGB abordera ce nouveau virage de la meilleure des manières avec un projet clair et ambitieux.
« GACP ? J'ai connu M6 en 2005. Tout était clair : Triaud était le président, Tavernost l'actionnaire. Aujourd'hui, les Américains sont là. C'est le départ d'une nouvelle ère. Il faut être attentif et bien travailler dans l'intérêt du club. Des garanties ? Non. Les Américains ne sont pas très différents des Français, des Brésiliens ou des Portugais. Le seul impératif, ce sont les résultats, mais ce n'est pas propre à Bordeaux. Le mercato ? On regarde les profils de joueurs qui pourraient nous aider. Mais les chiffres, les noms... Il faut attendre. Patron du sportif ? J'aimerais bien, je voudrais bien, mais est-ce que ça sera comme ça ? On verra. L'effectif ? Ce n'est pas seulement à Bordeaux, c'est partout. Les plus forts sont partis. Si on se voit dans deux ans - ce que j'espère -, on fera le même constat. Il faut faire avec cette nouvelle formule : les très, très riches ont le pouvoir. On va voir. On travaille beaucoup pour sortir des joueurs et les garder », a expliqué, dans L’Equipe, Ricardo, qui attend désormais des actes de la part des nouveaux propriétaires américains. L'entraîneur souhaite notamment que GACP, qui a promis d'investir 80 millions d'euros lors de ses deux premières saisons, fasse venir un finisseur et un créateur au sein d'un effectif qu'il n'a pas choisi.