Au lendemain de l’assassinat de son fils en pleine rue à Marseille, José Anigo a évoqué ce drame sur le site internet de nos confrères de l’Express. Forcément effondré, le directeur sportif de l’Olympique de Marseille a répété des propos qu’il avait tenus il y a quelques mois dans le JDD, conscient que la cité phocéenne s’était installée dans un climat terrible ces dernières années et que son fils était l’une des victimes de cette situation très inquiétante.
« Quand je disais que cette ville mange ses enfants, j'avais raison. Et ça s'est passé...On m'a pris mon fils (…) On peut dire ce qu'on veut de mon fils, mais c'était mon fils et je l'aimais. Tout le reste n'a pas d'importance », a confié José Anigo, qui sait que ce dernier avait eu un passé compliqué, mais qui ne justifie en rien qu’il soit abattu comme cela a été le cas. Interrogé par l’hebdomadaire, Vincent Labrune s’est dit « bouleversé par ce terrible drame » qui a incité l’OM à décréter un huis clos lors des entraînements de cette fin de semaine.