Pendant la quasi-totalité de la saison dernière, et même certainement avant, la guerre entre José Anigo et Didier Deschamps a déteint sur l’OM, rajoutant de la tension sur une équipe dont les résultats étaient plutôt décevants en championnat. Après le départ du champion du monde 1998, Elie Baup est arrivé aux commandes de l’équipe première, et visiblement, entre le bon début de saison de son équipe et son entente parfaite avec le directeur sportif, Vincent Labrune est aux anges.
« Élie a l’extrême intelligence de faire confiance aux gens qui l’entourent, notamment José, avec lequel il forme un tandem extrêmement complémentaire », assure le président marseillais dans L’Equipe, tandis que José Anigo savoure son retour aux pleins pouvoirs au niveau du recrutement, qu’il a totalement géré cet été. « Élie est dans le partage. Il s’est adapté au fonctionnement du club. Du coup, tout le monde veut se mettre chiffon pour lui. Chaque jour, on voit son bonheur d’être parmi nous », a souligné le directeur sportif olympien, qui pourrait être amené à gérer encore un gros dossier avec l’éventuel départ de Jordan Ayew, et son tout aussi éventuel remplacement.
