Le penalty de l'élimination accordé à Manchester United pour une main de Presnel Kimpembe fait couler beaucoup d'encre autour du Paris Saint-Germain.
Il y a eu Deniz Aytekin, le fameux arbitre de la remontada du Barça (1-6), qui n'avait pas aidé le club de la capitale durant la Ligue des Champions 2017. Maintenant, il y aura Damir Skomina. Mercredi soir, l'arbitre slovène a subi de violentes critiques sur les réseaux sociaux pour avoir accordé un penalty à MU à cause d'une main de Kimpembe. Si le défenseur central a touché le ballon du coude en se tournant sur une frappe de Diogo Dalot, son geste semblait plus involontaire qu'autre chose. Mais après visionnage de la VAR, l'homme en noir a sifflé un penalty, que Rashford a transformé à la dernière minute de jeu. Un but synonyme d'élimination pour le PSG. De quoi faire rager les Parisiens, même si Stéphane Lannoy ne juge pas cette décision scandaleuse.
« Y a-t-il une intention réelle de toucher le ballon de la main ou pas ? Ça c’est la première question. La deuxième question, c’est la distance. Est-ce que le joueur est en capacité d’éviter le contact ou pas ? Ensuite, est-ce qu’il augmente sa surface corporelle pour éviter, par exemple, que le ballon prenne la direction du but ? Il y a tout un tas de critère comme ça. Kimpembe ? Alors, il n’a l’intention de faire main. Moi, j’ai dit que je trouvais ce pénalty extrêmement sévère parce que premièrement, le ballon ne va pas clairement en direction du but, donc c’est un premier critère. Dans la prise de décision, si le défenseur augmente sa surface corporelle pour éviter que le ballon aille dans le but, on peut se douter de l’intention volontaire d’augmenter sa surface de contact. C’est sévère, mais absolument pas scandaleux parce que le geste du défenseur n’est pas forcément naturel », a balancé, sur RMC Sport, l'ancien arbitre français, qui ne suit donc pas les propos de Mark Clattenburg, auteur d'une sortie médiatique remarquée durant laquelle il a dit qu'il n’aurait pas sifflé ce penalty contre le PSG. Le débat continue.