Un consultant déjà écœuré par la L1

Un consultant déjà écœuré par la L1

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Au bout de deux journées, le championnat de France est déjà fini pour certains, qui ne voient pas comment le PSG pourrait lâcher son titre si, en plus, le club de la capitale réussit son départ, ce qui n’était pas dans ses habitudes. Mais, outre cela, les autres clubs ont toutes les peines du monde à présenter un effectif digne de ce nom, par rapport aux investissement réalisés par nos voisins européens, qui eux peuvent pratiquer du beau jeu, avec des stars, viser haut en championnat tout en espérant gagner une Coupe d’Europe. Pour Denis Balbir, la différence est trop marquante et, faute de moyens économiques notamment, le championnat de France a perdu de sa saveur. 

« En fait, quand vous regardez le classement, vous vous dites, bien sûr, que Paris sera champion, mais peut être cette année 2016, avec un record de points et une distance avec son dauphin de l'ordre de 15 points ou plus, à moins d'un cataclysme ou d'un imprévu. On me dira que de retrouver Angers en Ligue 1 c'est super, oui, que Caen avec 6 points en 2 journées comme Reims c'est magique, que Lyon est lancé après sa sortie très moyenne à Guingamp, que Rennes attend Gourcuff et qu'ils seront comme d'habitude très ambitieux pour finir … 10ème. (..) Mais là, sans manquer de respect à personne, il s'agit du championnat de France de Ligue 1, celui qu'avant, il n'y a pas si longtemps, avec la suprématie Lyonnaise par exemple et un certain suspense parfois, on regardait avec hâte et envie, le vendredi, le samedi ou le dimanche, avec de grands joueurs Français, Européens, Africains. Où sont-ils ? Ailleurs ou partis à la retraite. Où sont les footballeurs techniques qui nous régalaient ? Comme ça sans réfléchir, où sont les sommets d'enthousiasme, comme les Rennes- Marseille et les duels Frei - Barthez, où est le nouveau Georges Weah ? Les nouveaux J.Leroy, Pagis, Juninho, Rai, Pauleta, Giroud, Hazard, Aubameyang ? Et encore la liste est bien plus longue et on pourrait remonter à plus loin encore, mais j'ai tellement mal au cœur que je m'arrête là… », a préféré stopper Denis Balbir, visiblement nostalgique d’une époque où toute l’Europe n’accourrait pas non plus pour regarder les matchs et les joueurs du championnat de France...