A Bordeaux, ce qui ne le tue pas le rend plus fort

A Bordeaux, ce qui ne le tue pas le rend plus fort

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Il ne fait pas bon être milieu de terrain à Bordeaux en ce début de saison. En effet, les blessures de Jaroslav Plasil, Abdou Traoré et d’André Poko ont contraint Willy Sagnol à bricoler son entrejeu. Autant dire que la trêve internationale est arrivée au bon moment pour permettre au Gabonais de tirer un trait sur ce début de saison « frustrant » et marqué par une deuxième opération du genou avant la crainte d’une longue rechute à Nice (3e journée). Mais le milieu récupérateur de 21 ans ne s’est jamais laissé abattre, y compris lorsque son genou l’avait écarté des terrains la saison dernière, et se sent revenir plus fort mentalement. 

« C’est frustrant ! C’est vraiment gênant. Cela m’a fait manquer toute la préparation et on prend du retard par rapport aux autres, a regretté l’international gabonais sur le site officiel des Girondins. Je me dis que chaque blessure est une nouvelle épreuve. Cela fait partie de mon métier. Ce sont des moments difficiles à traverser, c’est dur à gérer. Il faut être fort mentalement pour pouvoir rebondir, a-t-il ajouté, avant d’évoquer son premier retour à la compétition contre Nice. J’étais content car cela voulait dire que j’avais bien travaillé, que j’avais fait les efforts nécessaires. Je continue à travailler, je fais les soins en me disant qu’il faudra revenir encore. » Poko peut désormais afficher ses objectifs personnels et collectifs : « Jouer le plus de matchs possibles. Nous voulons également retrouver une place européenne pour le club, l’équipe ».