L'OL fonce sur Endrick, qui est chaud pour venir au Groupama Stadium. Mais un homme peut tout faire capoter s'il se montre exigeant financièrement : Florentino Pérez.
A deux mois du mercato, il est tout de même tôt pour évoquer l’arrivée d’un joueur majeur. Mais l’Olympique Lyonnais a pris les devants, et plusieurs médias ont confirmé les discussions entre le club rhodanien et Endrick au sujet d’une signature en janvier. L’attaquant brésilien est chaud pour rejoindre
l’OL, et y voit de nombreux avantages en vue de la suite de sa carrière. La possibilité de jouer fréquemment, d’avoir un entraineur parlant la même langue avec Paulo Fonseca, et de disputer les premières places en Ligue 1 tout en ayant une Coupe d’Europe au programme. Voilà ce qui fait saliver Endrick.
Et pour l’OL, ce recrutement a du sens également, dans la mesure où le club lyonnais a bien besoin d’un joueur offensif de plus, et surtout d’un numéro 9, après la première partie de saison en demi-teinte de Martin Satriano. Le plus difficile ne sera donc pas de trouver un accord avec le Brésilien, qui n’écarte aucune piste mais est déjà chaud pour venir à Lyon. Avec le Real Madrid en revanche, les discussions ne font que commencer.
Et sans vraiment climatiser le club de Michele Kang, la presse espagnole rappelle que Florentino Pérez a beau avoir de très bonnes relations avec l’OL depuis très longtemps, il n’entend pas perdre la face sur le plan financier. Si un prêt sec, sans option d’achat, est évident. La prise en charge du salaire va faire l’objet de vives négociations. Car Endrick est très bien payé (4 ME par an), et le Real Madrid entend bien en récupérer le maximum pendant qu’il prête son joueur. Soit par le biais d’un prêt payant, soit par le biais d’une prise en charge supérieure à 50 % de son salaire.
L’Olympique Lyonnais ne possède pas pour le moment une grande liberté pour recruter, surtout qu’aucune vente majeure n’est à priori prévue pour cet hiver. Il faudra donc la jouer fine avec la DNCG comme avec le Real Madrid, pour éviter de se retrouver dans une situation où le prêt d’Endrick, qui fait saliver tout le monde à Lyon, échoue pour des raisons économiques.