TV ‍: Le piratage en force, le football français en pleurs

TV : Le piratage en force, le football français en pleurs

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L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a publié une étude dans laquelle elle révèle l'augmentation du streaming illégal. Notamment chez les jeunes consommateurs de football. Un gros manque à gagner pour le foot français.

Depuis de nombreuses années, le streaming illégal ne cesse de grimper. Si des mesures ont été prises pour fermer les sites pirates, l'Arcom a publié une étude où elle constate une hausse du piratage sur les disciplines sportives, en particulier le football, sport le plus populaire en France et qui est victime de son succès. Et des tarifs nécessaires pour suivre toutes les rencontres. D'après le gendarme de l'audiovisuel, plus d'un Français sur cinq a recours au piratage pour des matchs en direct. Une statistique qui grimpe encore chez les jeunes avec un tiers des moins de 35 ans qui utilisent des sites illicites pour regarder du football. L'augmentation des prix des abonnements et son étalage sur divers médias sont probablement les raisons de cette hausse du streaming illégal, qui impacte grandement le football français.

Le streaming illégal en hausse, la LFP panique

L'Arcom continue de mener une lutte stricte à l'encontre du streaming illégal, notamment sur des compétitions telles que la Ligue des Champions ou la Ligue 1, les deux qui sont les plus touchées, dont au moins 11 % qui le font une fois par semaine. Canal+, BeIn Sports et Amazon Prime, qui sont les principaux diffuseurs du football français, ont récupéré des abonnés grâce à la politique de blocage de l'Arcom. Mais cela reste encore insuffisant pour le football français qui perd beaucoup d'argent à cause de cela. Pourtant, 65% des consommateurs illicites restent abonnés à au moins une offre de sport légale. Cela se traduit à cause du budget moyen pour un Français pour des offres légales, qui est de 36,7 euros, contre "seulement" 17,3 euros pour les offres illégales. Allier les deux permet de réduire les dépenses pour suivre le football, mais reste une très mauvaise nouvelle pour les diffuseurs des matchs et pour la Ligue de Football Professionnel (LFP).