CAN ‍: Mahrez interpellé avec l'Algérie, son garde du corps intervient

CAN : Mahrez interpellé avec l'Algérie, son garde du corps intervient

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L'Algérie a encore déçu à la CAN, étant accrochée 2-2 par le Burkina Faso samedi. Le capitaine Riyad Mahrez est sous le feu des critiques après une nouvelle prestation décevante. Djamel Belmadi l'a défendu et a nié l'avoir titularisé en fonction de son statut.

En football, cinq années représentent une éternité. Riyad Mahrez le comprend mieux que quiconque en ce moment. Adulé en Algérie lors de la CAN 2019 après son coup-franc victorieux contre le Nigéria en demi-finale, Mahrez guidait les Fennecs au sacre avec ses qualités techniques. Cependant, en 2024, le natif de Sarcelles est en difficulté. Il a quitté Manchester City pour le club saoudien d'Al-Ahli et la différence de rythme se ressent. Mahrez est emprunté, n'ayant pas une condition physique optimale. Techniquement, il n'a pas livré de belles copies contre l'Angola et le Burkina Faso pour l'entrée en lice des Algériens dans la CAN. De quoi menacer sa présence dans le onze titulaire au prochain match ?

Pour Belmadi, les attaques envers Mahrez sont injustes

Mahrez remplaçant, c'est le souhait d'une partie des médias algériens. Ceux-ci ne comprennent pas que Mahrez garde la confiance de son sélectionneur, conservant même le brassard de capitaine. Ces décisions résultent selon eux d'un manque d'objectivité de Djamel Belmadi, accusé de privilégier un glorieux aîné au profit des jeunes talents. Belmadi a tenu à défendre Riyad Mahrez en conférence de presse, demandant moins d'agressivité envers son capitaine et rappelant qu'aucun joueur ne joue grâce à son statut.

« Je n’aime pas l’idée de tirer sur un joueur comme Riyad Mahrez. On ne s’est jamais reposé sur lui, d’ailleurs le jeu passe plus à gauche qu’à droite (le côté de Mahrez). Mahrez a encore été très bon dernièrement mais je ne le fait pas jouer sur son statut », a indiqué Belmadi à la presse après Algérie-Burkina Faso. Pour l'heure, il n'a pas encore été écouté par les journalistes. En effet, en zone mixte, certains membres de la profession tournaient en dérision les propos du sélectionneur. « Il faut assumer son statut Riyad », a lâché un journaliste en direction d'un Riyad Mahrez esquivant les micros en zone mixte. En difficulté dans le groupe D, l'Algérie n'avait pas besoin de voir éclater une guerre entre Riyad Mahrez et la presse.