Le Vélodrome sera plein à craquer ce dimanche contre le PSG, et l'OM préfère faire le choix d'ignorer le dernier décret sur la sécurité des gros matchs.
C’est très tôt dans la saison, mais c’est le deuxième choc de gala pour
l’OM. Après avoir joué à Lyon, les Marseillais reçoivent le PSG ce dimanche soir dans un Vélodrome qui veut croire en l’exploit, même si Paris ne semble pas faiblir en dépit des blessés qui s’accumulent. Le stade du Boulevard Michelet sera une nouvelle fois rempli jusqu’à la gorge, et c’est ce qui inquiète les autorités, qui surveillent cette enceinte en particulier depuis les incidents de 2023, où le bus de l’OL avait été attaqué à son arrivée aux abords du stade. Les autorités ont fait valoir un décret assurant au moins pour les gros matchs des accès plus sécurisés au stade, et des contrôles beaucoup plus fermes.
Ainsi, normalement, le billet nominatif doit être mis en place pour cette rencontre, afin de pouvoir identifier plus facilement les fauteurs de troubles, auteurs de jets de projectiles, de chants interdits, de comportements illégaux, mais aussi de lutter contre le marché noir et la fraude. Mais comme le soulignent L’Equipe et RMC ce dimanche, l’OM ne va pas jouer le jeu de ces contrôles renforcés. « L'OM ne donnera pas, pour autant, la consigne d’effectuer des contrôles d’identité à l’entrée du stade car le flux de supporters sera massif et il serait ainsi trop fastidieux de vérifier le nom de chaque supporter », a expliqué la radio sportive. Normalement, la simple carte d’abonnés ne suffit plus pour passer les contrôles d’entrée du Vélodrome, et il faut un billet imprimé et la carte d’identité pour vérifier que tout est en ordre.
L’OM n’a pas fait savoir à ses abonnés que la carte d’identité serait obligatoire, une subtilité qui va forcément créer un contrôle impossible à effectuer et permettre aux supporters de rentrer sans que le décret d’accès sécurisé ne soit respecté. Le club de Pablo Longoria a renoncé, selon RMC, à faire appliquer ces mesures, avouant même qu’il n’y avait quasiment aucun moyen de repérer les fauteurs de trouble éventuels. « Avec, de toutes façons, la réalité d'un virage dans un stade animée : les supporters ne s’assoient jamais à un siège préalablement déterminé, d’où la difficulté de retrouver un éventuel fauteur de troubles s’il n’est pas identifié par des caméras ou des stadiers », souligne encore la radio sportive, pour qui l’accès au Vélodrome ce dimanche soir se déroulera comme d’habitude pour ses supporters.