Droits TV ‍: Canal+ prêt à craquer sous la pression de Sarkozy ‍?

Droits TV : Canal+ prêt à craquer sous la pression de Sarkozy ?

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Habitué des tribunes du Parc des Princes, où lui a même parfois prêté l'intention de devenir président du PSG, Nicolas Sarkozy met le paquet pour essayer de régler le problème des droits TV de la Ligue 1. 

Le blocage semble total dans le dossier des droits de diffusion du championnat à partir de la saison prochaine et jusqu'en 2029. Présenté comme le seul vrai candidat à ce rachat, la chaîne sportive qatarie Beinsports n'est pourtant pas visiblement très pressée de signer le chèque tant attendu par la Ligue de Football Professionnel et les 18 clubs de Ligue 1. En fait, Beinsports hésite à se lancer si Canal+ ne s'engage pas d'une manière ou d'une autre dans l'opération, cela sachant que Maxime Saada, le grand patron de C+, est remonté contre Vincent Labrune et ne veut pas lui faire le moindre cadeau. Cependant, selon Le Monde, Nicolas Sarkozy, à la fois proche des Qataris, mais également de Vincent Bolloré, le propriétaire de Canal+, et du patron de la LFP, tente de jouer les pacificateurs afin qu'un accord soit trouvé.

Sarkozy plus efficace que Macron dans ce dossier ?

Dans les coulisses, l'ancien président de la République souhaite ramener Canal+ à la table des discussions avec Beinsports et il ne se ménage pas sur ce dossier, sachant que le temps presse pour la Ligue 1 qui ne sait toujours pas où elle sera diffusée lors de la reprise du Championnat. « Sarkozy fait tout pour que ça se fasse. Il donne son avis et gomme les différences. Il est dans un rôle de médiateur de bon sens, fiable. Il a un pouvoir d’influence supérieur à celui de M. Macron, car l’ex-président est, lui, proche de toutes les parties prenantes », explique, dans le quotidien du soir, une source proche de Nicolas Sarkozy. Ce dernier s'entend effectivement très bien avec Vincent Bolloré, là où Emmanuel Macron n'est pas vraiment un proche de l'homme d'affaires, propriétaire notamment de Canal+. Pour l'instant, Nicolas Sarkozy n'a pas sauvé le soldat Ligue 1, mais il a décidé de mettre toute la puissance de son réseau dans la balance afin que le championnat de France de football ne finisse pas avec de très graves soucis financiers.