Gillot « ‍exaspéré ‍» par les « ‍ballerines ‍» bordelaises

Gillot « exaspéré » par les « ballerines » bordelaises

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Francis Gillot n’a que très peu gouté la moribonde défaite de sa formation dans le Forez ce mercredi en 16e de finale de la Coupe de la Ligue (3-1). L’entraineur bordelais a vu une formation girondine accepter trop facilement l’élimination, sans réagir et sans tenir le coup physiquement et techniquement. Après la rencontre, l’ancien coach de Sochaux a littéralement allumé ses joueurs, soulignant leur manque de combativité, leur mentalité et annonçant en même temps qu’il allait tout faire pour rapidement changer cela.

« Bien sûr, nous avons des absents, nous changeons souvent de défense centrale, Marc (Planus) se blesse mais nous nous sommes fait manger dans les duels, un domaine dans lequel nous sommes faibles. Quand on est défenseur, il est primordial de gagner les duels et nous ne sommes pas capables de le faire aujourd’hui. C’est surtout un état d’esprit à changer. S’il faut une défaite pour se bouger le c…, c’est grave. Cela veut dire que l’on a un confort et que l’on ne sait pas se faire violence. Quand on est professionnel, c’est inadmissible. C’est ce qui se passe, mais nous allons changer les états d’esprits. Nous ferons des duels tous les jours, il n’y a pas 36 solutions. Au lieu de jouer en ballerines, ils mettront les crampons.  Si nous livrons des matches comme face à Saint-Etienne, nous nous retrouverons en fin de tableau. Si on fait un peu mieux, nous serons au milieu. Nous allons travailler pour être le plus haut possible. C’est la réalité à laquelle je m’attendais en signant ici. Je ne réagis pas comme les supporteurs. Je connais l’effectif. Je savais que nous aurions des difficultés. Il y a un état d’esprit de confort à Bordeaux qui m’exaspère. Nous allons essayer de changer cela et si nous n’arrivons pas à faire évoluer les joueurs, nous allons les faire partir petit à petit », a lancé un Francis Gillot qui a énormément musclé son discours histoire de faire réagir des joueurs qui acceptent bien trop facilement la défaite ces derniers temps.