Avec 8 points récoltés en 6 matchs, les Girondins de Bordeaux affichent un bilan décevant. Pour Quentin Ranquine, ancien jeune joueur du club au scapulaire, le trop nombreux public au Stade Atlantique explique en partie les difficultés bordelaises.
En concédant le nul face à Angoulême dans le cadre de la sixième journée de la poule A de National 2, les
Girondins de Bordeaux se sont mis dans l'embarras. Une victoire les aurait considérablement rapprochés des premières places. Malgré un but rapidement inscrit dans la partie grâce à Matthieu Villette, les hommes de Bruno Irles se sont ensuite fait égaliser à la sortie des vestiaires par Anthony Castera. Une situation qui place l'entraîneur bordelais sur la sellette, alors que plusieurs profils de coach sont étudiés en interne. Sur les six matchs disputés, quatre l'ont été à domicile. Pour autant, les Girondins n'ont remporté qu'un seul match devant leur public. Pour Quentin Ranquine, ancien des équipes bordelaises de jeunes, le grand nombre de supporters est un frein pour les Bordelais eux-mêmes.
Bordeaux à domicile, c'est trop dur
« Jouer dans un stade comme ça, il faut se rendre compte que c'est quelque chose d'énorme. Le problème c’est qu’il y a des joueurs (adverses, ndlr) qui le prennent avec une pression positive. Tous les week-ends, il faut s’attendre à des équipes qui viennent jouer dans un stade comme ça, et ils vont jouer à 300%, contre des joueurs qui jouent à 100%. Du coup, c’est toujours plus compliqué pour les Girondins. Tu sais très bien qu’il va y avoir un peu plus de recruteurs, qu’il va y avoir un peu plus d’agents, donc forcément on a envie de faire le meilleur match de notre vie. On sait que le foot, sur un match, tu peux avoir ce bonheur-là de taper dans l’œil de quelqu’un. Au final, les joueurs adverses jouent à 10 000% à Bordeaux », a déclaré l'ancien Bordelais sur la chaine Youtube de Media National.
Pour l'heure, difficile de lui donner tort. A domicile, les joueurs des Girondins de Bordeaux semblent plus crispés qu'ils ne devraient l'être. Comme si ce qui devait être une formalité est transformé en une montagne tant les joueurs adverses cherchent à se surpasser lorsqu'ils évoluent dans un stade si imposant que celui de la métropole bordelaise.