Déjà privé de Dembélé et Doué, le Paris Saint-Germain risque de devoir se passer de Kvaratskhelia, Lee et Beraldo contre l'Atalanta, l'OM et peut-être le Barça. Un énorme coup dur pour Luis Enrique, mais ce dernier doit également assumer la décision prise durant l'été de ne pas recruter plus de joueurs.
Le PSG est désormais seul en tête du classement de Ligue 1 avec quatre victoires en autant de matchs, mais à deux jours de commencer la défense de son titre en Ligue des champions, l'équipe parisienne commence à sérieusement grincer. Si la semaine passée, c'est
l'équipe de France qui avait mis au tapis Ousmane Dembélé et Désiré Doué pour plusieurs semaines, cette fois, c'est la Ligue 1 qui a scellé le sort de trois joueurs parisiens, Khvicha Kvaratskhelia, Kang-In Lee et Lucas Beraldo. Les trois sont sortis en cours de match dimanche contre Lens, et forcément cela commence à faire beaucoup pour Luis Enrique, qui sait que face à l'Atalanta, mercredi au Parc des Princes, et à l'OM, dimanche au Vélodrome, il ne pourra pas aligner une équipe B. Cette fois, le Paris Saint-Germain ne peut pas s'en prendre à Didier Deschamps et aux Bleus. Forcément, Vincent Duluc pointe dans
L'Equipe, les décisions prises à la fois par les dirigeants parisiens et de l'UEFA de vouloir jouer toujours plus de matchs, mais aussi celle de Luis Campos et Luis Enrique de ne recruter que Lucas Chevalier et Illia Zabarnyi.
Le PSG attaque une dure semaine avec des absents de luxe
Pour le journaliste du quotidien sportif, le Paris Saint-Germain doit se regarder en face d'une glace et assumer sa lourde responsabilité face à cette situation. Non seulement le Paris Saint-Germain a accepté les cadences infernales imposées par l'UEFA et la FIFA, avec 70 matchs disputés en 12 mois, mais en plus, le club de la capitale a considéré que son effectif actuel pouvait gérer cela sans connaître le moindre pépin physique. Au moment où tout le monde est à bout, Vincent Duluc n'est pas réellement surpris et l'écrit. «
En cette rentrée que Paris règle l'addition, sous l'assaut de ce calendrier, de ses lassitudes athlétiques et mentales, du tribut prélevé par le football de sélection, de la malchance, peut-être, mais aussi de sa réticence à recruter plus largement et à anticiper les fatigues de l'an II. Ni le PSG, ni l'UEFA ne peuvent complètement se plaindre des cadences insensées. Parce que si l'UEFA et les clubs avaient voulu protéger les joueurs, on s'en serait rendu compte, et ils n'auraient pas tout fait pour basculer vers cette nouvelle formule de la C1. C'est là leur ambiguïté, et la nôtre : on avait plutôt hâte que revienne cette nouvelle C1 spectaculaire et séduisante qui va embellir nos milieux de semaine et aggraver la situation (...) on espérait voir le meilleur du football, dans deux semaines, entre Barcelone et Paris, et soudain passe l'ombre d'un doute », explique le journaliste, qui la semaine passée avait déjà été sévère contre le
PSG.
Luis Enrique reste serein avant PSG-Atalanta
Pour Luis Enrique, interrogé après
la victoire du Paris SG contre Lens, il ne faut pas tomber dans la panique, malgré cet enchaînement plutôt compliqué. «
La compétition que tout le monde aime, la Ligue des champions, arrive. C’est un moment un peu difficile pour nous car il y a des blessés. Je suis tranquille et j’espère qu’on peut surmonter cela. Il faut accepter cette situation, c’est le football de haut niveau », a confié l'entraîneur du Paris Saint-Germain, lequel doit assumer sa part de responsabilité concernant les choix faits par les dirigeants parisiens à l'occasion du dernier mercato. On saura, après le match contre l'OM, si cette prudence sur le marché des transferts était raisonnable.