John Textor a véritablement plombé l’OL avec une gestion désastreuse dont le club rhodanien paie aujourd’hui encore les pots cassés.
Il y a quelques jours,
l’Olympique Lyonnais a publié son bilan financier de la saison 2024-2025. Sans surprise, les voyants sont dans le rouge avec plus de 200 millions d’euros de pertes. La gestion de John Textor est évidemment critiquée et plus encore depuis que l’on sait que l’OL a payé 120 millions d’euros pour des joueurs de Botafogo… qui n’ont jamais mis un doigt de pied à Lyon. Une gestion catastrophique de la part de l’homme d’affaires américain, qui a plongé le club rhodanien dans un chaos sans précédent puisque l’été dernier, l’OL était tout proche d’atterrir en Ligue 2 sans un sauvetage miraculeux de Michele Kang en appel.
Spécialiste de l’économie dans le football et intervenant régulier dans l’After Foot sur RMC, David Gluzman est revenu sur la situation chaotique de l’Olympique Lyonnais. Pour ce spécialiste, il est urgent que la DNCG puisse bloquer les ventes de club lorsque le gendarme financier du football français estime que le plan d’affaires de l’acquéreur n’est pas viable comme c’était clairement le cas avec John Textor à Lyon.
Bientôt plus de pouvoir pour la DNCG ?
« Si la DNCG avait la possibilité de bloquer la vente, j’ose espérer qu’elle l’aurait fait. Pour vous donner une indication, le closing, donc la signature de l’opération, a été repoussée sept fois avec John Textor. L’autre parallèle qui me vient, c’est Joseph DaGrosa, GACP avec les Girondins de Bordeaux. Toutes les alarmes auraient dû retentir avant la signature. Je ne comprends pas qu’en France, on ait pas un organisme, la DNCG ou un autre, qui puisse être en mesure d’étudier la viabilité des plans d’affaires et de bloquer les ventes de clubs » estime David Gluzman, persuadé que le gendarme financier du football français aurait pu éviter la catastrophe qui s’est ensuite produit à l’Olympique Lyonnais avec la gestion suicidaire de John Textor. Une réforme en ce sens verra peut-être le jour dans les mois à venir afin que la DNCG ou un autre organisme ait ce pouvoir, ce qui éviterait à certains clubs historiques du football français de tomber entre de mauvaises mains.