Ecarté de la présidence, John Textor ne garde pas que de bons souvenirs de l’Olympique Lyonnais. Ses meilleurs moments en tant que dirigeant sportif, l’Américain les a plutôt vécus avec Botafogo.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que John Textor n’a pas atteint ses objectifs avec
l’Olympique Lyonnais. L’ancien président du club rhodanien n’a pas botté les fesses du Paris Saint-Germain et a mené les Gones jusqu’à la relégation administrative en Ligue 2, une sanction finalement annulée en appel. Ce ne sont évidemment pas les plus beaux souvenirs de l’Américain. Son meilleur moment en tant que dirigeant sportif, c’est plutôt la finale de la Copa Libertadores remportée par Botafogo contre l’Atlético Mineiro (3-1) en novembre 2024, malgré un carton rouge reçu dès la 2e minute.
« Júnior Santos, au poteau de corner, s'échappe et marque (90e+7). Je n'ai jamais rien vu de tel de ma vie, a raconté l'actionnaire de Botafogo à UOL. Parce que dans ce match, c'était tellement évident qu'ils allaient nous battre, simplement parce qu'ils étaient en supériorité numérique. On a lâché. Et ça a enchaîné les tirs, comme s'il n'y avait rien de pire. Je l'ai dit tellement de fois avant ce match. Tout le monde à mon académie le sait, tous les enfants me l'ont entendu dire. Le pire score au football est 2-1 quand on menait 2-0. (…) Au lieu de trois buts d'écart, il n'y en a plus qu'un. C'est le pire moment du football. Et on le voit se reproduire à maintes reprises. »
« Outre les moments importants habituels dans la vie de famille, ce fut l'un des plus grands moments de ma vie. Car il y a quelque chose chez nos supporters ce jour-là : nous n'avons jamais été négatifs. On a tendance à être négatifs quand on rate des occasions. Et ce carton rouge, ce moment perdu, cette finale perdue qui allait avoir lieu. Nous allions perdre. Malgré tout, personne n'a baissé les bras. Et les supporters sont restés avec nous. Et quand Júnior a marqué ce but, je ne sais pas, c'était le plus grand moment dont je me souvienne de l'histoire récente », a encore savouré l’homme d’affaires.