L'OL a tenté de gros paris pour compenser le départ de plusieurs stars. Pavel Sulc explique comment Lyon a misé sur lui.
L’Olympique Lyonnais a perdu très gros l’été dernier avec les départs de cadres offensifs comme Alexandre Lacazette, Georges Mikautadze et Rayan Cherki. Pas de grandes stars au rendez-vous pour compenser ces ventes majeures. L’OL a du être intelligent et trouver les perles rares en Europe de l’Est. Parmi les recrues, se trouve l’ancien joueur du Viktoria Plzen Pavel Sulc, qui a réussi un début de saison canon en terme d’efficacité offensive.
De quoi justifier l’investissement réalisé par les dirigeants rhodaniens, qui ont mis 7,5 millions d’euros sur la table pour faire venir ce trublion offensif, plein d’énergie, et qui adore trainer dans la surface pour finir les actions. Et c’est justement ça que recherchait l’Olympique Lyonnais en faisant venir Sulc, afin de compenser le départ de Cherki, tout en apportant des qualités complètement différentes.
Sulc bluffé par les tribunes à Lyon
« Ils m’ont dit qu’après avoir vendu Rayan Cherki, le club recherchait un joueur différent pour cette position, ou plutôt deux éléments ne présentant pas les mêmes qualités à ce poste. Évidemment, il fallait un profil peut-être plus technique, mais ils insistaient pour avoir quelqu’un comme moi qui amène cette mobilité, cette profondeur. Ce ne sont des paroles en l’air, mais quand on vous dit cela et qu’on incarne l’OL, comment voulez-vous ne pas signer derrière ? », a livré l’attaquant lyonnais, émerveillé par l’ambiance dans les tribunes du Groupama Stadium, ce qui change visiblement beaucoup de ce qu’il se passe dans le championnat tchèque.
« Oh oui… Marseille, c’était vraiment quelque chose. J’ai sans doute regardé les tribunes une centaine de fois ce soir-là. Et quand tu vois tous ces gens en folie du moment où j’ai marqué ce but, tu hallucines. Contre le PSG, j’étais en tribunes avec des amis, et on regardait l’animation du virage nord, où l’atmosphère était vraiment folle. En République tchèque aussi, les ultras sont vraiment costauds au Sparta, au Slavia, à Plzen, au Banik Ostrava. Mais là-bas, il n’y a un général qu’un virage animé, pas deux énormes comme au Groupama Stadium », a souligné Pavel Sulc, totalement conquis par son expérience lyonnaise pour le moment.