La L1 se rebelle contre les arbitres

La L1 se rebelle contre les arbitres

Au niveau de l'arbitrage, le début de saison en Ligue 1 est totalement fou. Et cela commence à exciter les joueurs, entraineurs et les clubs de l'élite. 

Des cartons rouges et des pénaltys à tour de bras, que se passe-t-il avec les arbitres français depuis le début de la saison. Le règlement n’a pourtant, pour une fois, pas changé cet été, mais les hommes en noir ont décidé de sévir. Ils avaient prévenu qu’ils sanctionneraient les mauvais gestes de type « semelle en avant » plus sévèrement mais cela donne lieu à des interprétations assez étonnantes. 

Ce dimanche encore, les cartons rouges ont plu, à l’image de l’excès d’engagement de Mbaye Niang avec Auxerre dans un match avec quatre explosions, des deux rouges récoltés par Nice, ou des trois obtenus par l’ASSE samedi en Ligue 1. Pour Jean-Marc Furlan, l’entraineur d’Auxerre, qui n’était pas un tendre quand il jouait en défense, la moindre faute peut valoir un rouge, et le football perd tout son sens. « Je trouve que les rouges sont très lourd. On devrait jouer au volley ou au hand. A notre époque, on s’entre-tuait. C’était très correct de la part des équipes. Il ne faut pas toucher les joueurs », a pesté l’entraineur auxerrois malgré la victoire de son équipe. 

Les pénaltys et les rouges de la discorde

A Rennes, Chimuanya Ugochukwu a pris un rouge dès son entrée en jeu pour être mal retombé dans la foulée de son dégagement du ballon, tandis que certaines fautes grossières, ne sont sanctionnées que d’un avertissement. Il vaut mieux découper proprement plutôt que de mal retomber après un saut, et cela a valu la colère terrible, et un rouge pour un remplaçant, de la part du Stade Rennais. Avec ces 10 cartons rouges en 9 matchs, les arbitres se font plaisir, et ce sans oublier les pénaltys toujours aussi discutables. « Quand je vois certains matchs, tu touches du doigt le ballon de façon involontaire, on siffle. Entre nous, ça m'énerve depuis le début. Je m'énerve rarement mais je ne supporte pas ça. Il faudra bientôt se couper les bras », a déploré l’entraineur de Nice Lucien Favre, pour qui ces pénaltys sifflés pour des ballons qui touchent les bras sont contraires à l’esprit de base du football, qui ne sanctionnaient au départ que les mains volontaires.

En tout cas, ce débat sur les cartons rouges n’aura pas lieu en Angleterre, où c’est la gentillesse des arbitres avec les auteurs de fautes spectaculaires qui dérange. La polémique a éclaté lors du récent Newcastle - Manchester City, où De Bruyne s’est fait découper à la hauteur du genou par un tacle les deux pieds décollés par Trippier, sans que cela ne soit sanctionné plus sévèrement, ou revu à la VAR. Un juste milieu entre les deux aiderait certainement tout le monde à passer un début de saison plus serein.