Huis clos ‍: Le PSG et l'OL vers une catastrophe XXL ‍!

Huis clos : Le PSG et l'OL vers une catastrophe XXL !

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La pandémie de coronavirus va-t-elle obliger les différents championnats européens à se disputer à huis clos total durant l’intégralité de la saison 2020-2021 ?

La question se pose sérieusement puisque de toute évidence, aucun vaccin ne sera disponible avant de nombreux mois. Dès lors, plusieurs économistes se sont d’ores et déjà penchés sur les conséquences financières d’une saison complète sans public pour les clubs européens. C’est notamment le cas de la Française Marion Labouré, qui a modélisé ce que la crise du Covid-19 pourrait coûter la saison prochaine aux 20 clubs les plus riches à travers l’Europe, dont le Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais font partie.

L’économiste de Deutsche Bank s’est basée sur deux scénarios possibles : celui d’un retour rapide à la normale avec un peu moins de monde dans les stades mais une présence tout de même de public en tribunes, et celui d’une saison totale à huis clos. Dans sa première projection, les droits télévisuels ne subiraient aucune décote et les recettes de billetterie ne baisserait que de 30 % au maximum par rapport à la normale. Ce scénario coûterait entre 100 et 195 ME au Paris Saint-Germain et entre 30 et 65 ME à l’Olympique Lyonnais.

Des pertes financières colossales

Le second scénario serait en revanche catastrophique pour les deux clubs les plus puissants de France sur le plan financier. En effet, pour Marion Labouré, un huis clos total sur l’ensemble de la saison entraînerait une diminution de 20 % des droits télévisuels en raison de l’appauvrissement du spectacle dans les stades. Bien évidemment, la billetterie tomberait de son côté à zéro euro et le sponsoring « jour de match » tomberait à – 60 % au mieux. Concrètement, une saison à huis clos total coûterait la somme colossale de 360 ME au PSG et jusqu’à 100 ME à l’OL, ce qui représente plus de la moitié des revenus des deux clubs lors de la saison 2018-2019. Quand Jean-Michel Aulas parle de crise sans précédent, il n’exagère donc pas.